Santé de la prostate : comprendre, gérer et prévenir l'inconfort urinaire.

Tout ce que vous vouliez savoir sur la prostate sans oser le demander.
La prostate est une glande essentielle du système reproducteur masculin. De la taille d'une noix chez l'homme jeune, elle se situe sous la vessie et entoure la partie initiale de l'urètre, le canal par lequel s'écoule l'urine. Sa fonction principale est la production d'une partie du liquide séminal, une composante clé du sperme. Avec le vieillissement, il est fréquent que la prostate augmente de volume, un phénomène lent et naturel qui peut affecter la miction en comprimant l'urètre.


Distinguer les principales pathologies prostatiques pour éviter toute confusion

  • L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), également connue sous les noms d'adénome prostatique ou d'adéno-myo-fibrome prostatique, est l'augmentation non cancéreuse du volume de la glande. Elle est l'affection urologique la plus couramment diagnostiquée. En parallèle, la prostate peut être le siège d'une prostatite, une inflammation, ou, plus grave, d'un cancer. Les symptômes qu'elles engendrent sont souvent très similaires, un fait qui rend l'autodiagnostic particulièrement périlleux.
    Conclusion: les troubles urinaires ne sont pas synonymes de cancer et inversement, l'absence de symptômes ne garantit pas l'absence de maladie.


  • Les symptômes et les stades de l'inconfort urinaire
  • L'hypertrophie bénigne de la prostate peut générer un ensemble de troubles urinaires du bas appareil (TUBA) qui se manifestent de manière progressive. Pour une meilleure compréhension, ces symptômes sont généralement classés en trois catégories, qui correspondent aux différentes phases de la miction.
  • La première catégorie est celle des symptômes de la phase de remplissage, qui concernent la façon dont la vessie retient l'urine. Le besoin d'uriner plus fréquemment que d'habitude est un signe précoce et très courant, aussi bien le jour que la nuit. Le réveil nocturne pour uriner, un phénomène appelé nycturie, est un symptôme particulièrement gênant qui peut avoir un impact négatif significatif sur la qualité de vie et le sommeil. L'urgenturie, un besoin soudain et irrépressible d'uriner, fait également partie de cette catégorie.
  • La deuxième catégorie regroupe les symptômes de la phase de vidange, qui affectent le processus même d'émission de l'urine. La compression de l'urètre par la prostate hypertrophiée rend souvent la miction difficile. Les patients peuvent éprouver des difficultés à démarrer le jet (retard au démarrage ou nécessité de "pousser") et constater que celui-ci est faible, lent, fragmenté ou qu'il s'arrête et redémarre plusieurs fois. La durée de la miction peut également s'accroître considérablement.
  • Enfin, la troisième catégorie concerne les symptômes post-mictionnels. Après avoir uriné, il est fréquent de ressentir une sensation de vidange incomplète de la vessie. Cela peut s'accompagner de douleur au pénis ou aux testicules ou desensation de brûlure en urinant.
  • Les symptômes qui perturbent le quotidien, tels qu'une nycturie fréquente qui altère le sommeil ou un jet faible qui rallonge le temps passé aux toilettes, justifient une consultation pour discuter des options de traitement. Cependant, certains signes exigent une attention médicale immédiate ou urgente. C'est le cas si les urines sont teintées de sang (hématurie), si l'homme ressent des brûlures urinaires accompagnées de fièvre et de frissons, suggérant une infection, ou si survient une incapacité soudaine d'uriner, ce que l'on appelle une rétention urinaire aiguë.


Hygiène de vie et nutrition en première intention

Une alimentation saine et un mode de vie équilibré sont des piliers pour prendre soin de la prostate et prévenir certaines pathologies liées à l'âge. Les experts s'accordent sur un régime majoritairement végétal, riche en fruits, en légumes et en grains entiers, et pauvre en sucres et en graisses saturées. Le régime méditerranéen est particulièrement mis en avant, comme dans la préventiion d'autres pathologies, et notamment du système cardio vasculaire, car il est naturellement riche en graisses saines et en antioxydants, des composants qui contribuent à une bonne santé prostatique.



Certains aliments et nutriments sont considérés comme bénéfiques en raison de leurs propriétés spécifiques :

  • Le lycopène : Cet antioxydant puissant, de la famille des caroténoïdes, est particulièrement abondant dans les tomates cuites, comme la sauce tomate. Des études suggèrent qu'il aide à inhiber la progression de l'hypertrophie de la prostate. On le trouve aussi dans la pastèque et le pamplemousse rose.
  • Les Acides Gras Oméga-3 : Les poissons gras comme le saumon, le thon ou la sardine sont une excellente source d'oméga-3, qui aident à réduire l'inflammation. Il est recommandé d'en consommer au moins deux fois par semaine.
  • Les polyphénols : Ces composés sont présents dans le thé vert, la grenade et, avec modération, le vin rouge (le resvératrol). Le thé vert, en particulier, est reconnu pour son apport en catéchines antioxydantes qui protègent les cellules.
  • Les crucifères : Des légumes comme le brocoli, le chou-fleur et le chou de Bruxelles contiennent des isothiocyanates qui semblent moduler l'expression des gènes, avec un effet protecteur.
  • Le soja : Riche en isoflavones, le soja a des propriétés antioxydantes et pourrait potentiellement réduire le taux de PSA.


  • Inversement, d'autres aliments et habitudes de vie sont à limiter ou à éviter, car ils peuvent aggraver les symptômes ou les risques de maladies prostatiques. La consommation excessive de viandes rouges et de charcuterie est déconseillée en raison de leur teneur en graisses saturées.
  • Il est également suggéré de réduire l'apport en produits laitiers, certaines études montrant une corrélation avec un risque accru de cancer de la prostate, potentiellement en lien avec un excès de calcium et une carence en vitamine D.
  • Les graisses saturées et hydrogénées, que l'on trouve dans le beurre, les aliments frits et transformés, sont à limiter car elles peuvent déclencher une inflammation.
  • Sur le plan des boissons, la caféine et l'alcool agissent comme des diurétiques et peuvent augmenter la fréquence des mictions, aggravant ainsi les symptômes de l'HBP. Les aliments épicés et ceux riches en sodium peuvent aussi irriter la vessie et la prostate, exacerbant les troubles urinaires.

  • En guise de conclusion : un régime alimentaire bénéfique pour la prostate est également excellent pour la santé générale. Les principes qui protègent la prostate—richesse en antioxydants, fibres, oméga-3, et pauvreté en graisses saturées et en sucres—sont les mêmes que ceux qui sont préconisés pour la prévention des maladies cardiovasculaires et le maintien d'un poids sain. Cette convergence des bienfaits souligne que l'approche la plus efficace pour la santé de la prostate est une approche holistique, qui intègre les habitudes alimentaires à un mode de vie globalement protecteur.

Les solutions naturelles : phytothérapie, oligo-éléments et vitamines

Ces options, basées sur la phytothérapie et les compléments alimentaires, sont souvent envisagées pour la gestion de symptômes légers à modérés, en complément d'un mode de vie sain.
Plusieurs plantes ont fait l'objet d'études pour leurs bienfaits sur la santé de la prostate et les troubles urinaires associés.

  • Le Palmier Nain (Serenoa repens) : C'est l'un des ingrédients les plus étudiés et les plus utilisés. Son mécanisme d'action supposé est l'inhibition de l'enzyme 5-alpha-réductase, qui est responsable de la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), une hormone qui favorise la croissance de la prostate. Le dosage efficace recommandé est de 320 mg par jour. Les études cliniques ont montré qu'il est aussi efficace que certains médicaments de synthèse pour soulager les symptômes légers à modérés, avec un profil d'effets secondaires plus favorable, notamment sur la fonction sexuelle.
  • Le Prunier d'Afrique (Pygeum africanum) : L'extrait de son écorce a montré des bienfaits en améliorant le débit urinaire et en réduisant l'inflammation prostatique. Il agit en réduisant la prolifération des fibroblastes et myofibroblastes prostatiques. Le dosage efficace se situerait autour de 100 mg par jour.
  • La Racine d'Ortie (Urtica dioica) : Ses propriétés anti-inflammatoires et sa capacité à moduler les hormones en font un ingrédient couramment associé au palmier nain pour soulager les problèmes urinaires liés à l'HBP. Un dosage de 600 mg par jour a été établi par certaines analyses.
  • L'Huile de Pépins de Courge (Cucurbita pepo) : Riche en phytostérols et en zinc, elle est reconnue pour ses propriétés diurétiques et anti-inflammatoires. Son usage est validé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour réduire les troubles de la miction. Le dosage optimal identifié est de 320 mg par jour.
  • L'Épilobe (Epilobium angustifolium) : Cette plante possède des propriétés anti-inflammatoires et une action inhibitrice de la prolifération cellulaire, en agissant notamment sur l'aromatase et la 5-alpha-réductase.
  • En ce qui concerne les oligo-éléments et les vitamines, le zinc est considéré comme essentiel à la fonction prostatique et à la production de testostérone. La prudence est cependant de mise avec la supplémentation en sélénium et en vitamine E. Bien qu'on ait longtemps cru qu'ils étaient protecteurs contre le cancer de la prostate, des études plus récentes suggèrent qu'un surdosage, particulièrement sous forme de suppléments, pourrait avoir des effets néfastes. La recommandation actuelle est de privilégier l'apport de ces nutriments via une alimentation variée plutôt que par des compléments, sauf en cas de carence avérée.
Les allégations de santé concernant le traitement des maux de tête, des migraines, des effets de la ménopause, du vieillissement, de la dépression saisonnière ou de l'immunité ne sont pas scientifiquement validées. Le recours à la mélatonine pour ces usages n'est donc pas justifié par les données actuelles de la recherche clinique. Il est impératif de se référer aux indications autorisées par les autorités de santé pour éviter toute utilisation inappropriée et potentiellement dangereuse.

En aucun cas les informations et conseils proposés dans cet article ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

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    Extrait de pépins de courge (375 mg) : contribue au maintien d’une prostate en bonne santé.
    Extrait de fruit de Saw palmetto (320 mg) : soutient la fonction urinaire normale chez les hommes de plus de 45 ans.
    Extrait d’écorce de Prunier d’Afrique (100 mg) : participe au confort urinaire chez l’homme.
    Extrait de racine d’ortie (70 mg) : aide à maintenir la fonction urinaire.
    Zinc (9,7 mg) : oligoélément essentiel contribuant au maintien d’un taux normal de testostérone dans le sang.
    Conseils d'utilisation :
    Voie orale. Prendre 2 gélules par jour, le matin au petit déjeuner avec un grand verre d’eau.
    Ce complément alimentaire n'est pas un médicament.
  • EN GUISE DE CONCLUSION
    Les solutions naturelles comme la phytothérapie représentent des options complémentaires intéressantes pour la gestion des symptômes légers, à condition qu'elles soient utilisées de manière éclairée, en tenant compte des dosages et des preuves scientifiques. Le choix entre ces options et les traitements conventionnels doit être une discussion éclairée avec un médecin, tenant compte du profil d'efficacité et des effets secondaires de chaque approche.